Le droit français réglemente les tatouages et les piercings au travers du code civil et du code de la santé publique.
C’est notamment  le décret n°2008-149 du 19 février 2008  qui exige des professionnels qu’ils respectent les règles générales d’hygiène et de salubrité, pour réduire les risques de contamination lors des réalisations de tatouages et de piercings.
Plus particulièrement, l’article R.1311-12 du code de la santé publique prévoit

que les professionnels « informent leurs clients, avant qu’ils se soumettent à ces techniques, des risques auxquels ils s’exposent et, après la réalisation de ces techniques, des précautions à respecter ».

Quels sont les risques ?

 

    • Chaque acte de tatouage et de piercing, impliquant nécessairement une effraction cutanée, peut être à l’origine d’infections si la peau de la personne sur laquelle l’acte est réalisé n’est pas désinfectée, si le matériel pénétrant la barrière cutanée n’est pas stérile ou si l’ensemble des règles d’hygiène n’est pas respecté.
    • Tous les piercings et les tatouages entraînent de minimes saignements ou de microscopiques projections de sang ou de liquides biologiques et peuvent donc transmettre des infections (bactériennes le plus souvent mais aussi les virus des hépatites B et C et également le virus du sida). L’infection peut passer de client à client par le biais des instruments s’ils ne sont pas correctement stérilisés, mais aussi de l’opérateur vers le client et enfin du client vers l’opérateur en cas de piqûre accidentelle.
    • L’état de santé du client, en particulier s’il suit un traitement (anticoagulant…), peut contre-indiquer l’acte envisagé notamment en cas de terrain allergique aux produits et matériels utilisés (encres de tatouage et métaux des bijoux de pose). Il est conseillé d’en discuter préalablement avec le professionnel et son médecin traitant.

 

 

Quelles sont les précautions à respecter après l’acte ?

 

  • Le client doit veiller aux règles d’hygiène corporelle. Les soins locaux constituent un facteur important de la durée et la qualité de la cicatrisation.
  • L’exposition à certains environnements peut être déconseillée.
  • L’application d’une solution antiseptique est recommandée durant les premiers jours après l’acte.
  • Pour toute interrogation, il est conseillé de prendre contact avec le professionnel qui a réalisé l’acte. En cas de complication, il est important de consulter un médecin.